Je me surprends de temps à autre à faire cela. Observer un.e inconnu.e en train de ratisser, de couper ses rosiers ou de laver sa voiture tandis que je marche dans la rue ou que je me balade et utiliser le prétexte de ce qu’elle/il est en train de faire pour démarrer une conversation et ouvrir une porte vers un moment inattendu. Souvent, bizarrement, un moment profond, intense, sincère, mémorable. Un moment de vie.
mais que c'est bon de te lire....à la fin j'en avais les larmes aux yeux...ahhh les voyages et les rencontres magiques que c'est nourrissant. Un jour j'ai rencontré quelqu'un alors que j'étais en plein milieu du Pacifique à rejoindre la Patagonie, en voilier... cette rencontre s'est faite par radio, nous (mon ex mari et moi) étions seuls sur un tout petit bateau depuis des jours en mer et paf...comme par magie nous avons eu l'opportunité de discuter quelques minutes par jour avec un vieux bonhomme qui traversait lui aussi l'océan et se lançait le défi d'aller passer le cap horn...c'était incroyable de pouvoir parler avec quelqu'un sur notre vieux poste de radio grandes ondes au milieu de cette immensité,je me rappelle il y avait un albatros majestueux qui tous les jours faisait un grand tour au dessus de nous...ahhh les voyages...que c'est BON...MERCI je continue à te lire avec bcp de plaisir...La bise à vous deux
Merci Sandra. Les rencontres du voyage sont incroyables. Elles nous attendent au détour du chemin et sont comme des cadeaux de la vie. Magnifique l'Albatros. Je t'embrasse
Merci pour ces belles rencontres que tu nous racontes si joliment Jerôme.
Je me suis arrêté au milieu du texte et j’ai repensé, ou plutôt j’ai revisité, j’ai revécu, ce moment privilégié qu’on a partagés tous les trois avec Jean-Marc dans, ce petit restau de Levallois, Le Petit Tonneau. Je n’avais jamais rencontré Jean-Marc avant mais c’était exactement comme ta rencontre avec ce boulanger, avec ce jardinier... un moment unique où tu n’as pas de temps à perdre en manières de découverte et en précautions oratoires, où tu te dois d’aller tout de suite à l’essentiel et au plus profond. C’était tellement évident et facile. Comme si on se connaissaient tous les trois depuis l’enfance, comme si on avait fait les mêmes colos, été dans les mêmes classes et dragué les mêmes filles, comme si on s’était (forcément) un peu perdus à l’orée de l’âge adulte pour mieux se retrouver plus tard.. C’était un moment lumineux, suspendu, un de ces éclats de vie auxquels Jean-Marc faisait référence et qu’il a peut-être revécu avant de partir...
Merci pour ces belles réflexions que tu veux bien partager avec nous.
Merci Alain. J’ai eu la même sensation et Jean-Marc aussi. Ce déjeuner était délicieux à tous égards. Nous nous retrouvions après 20 ans de vie d’adulte, comme si nous nous étions connus enfants, à l’âge où on est sans filtre. Je t’embrasse
ces rencontres arrivent car tu observes et tu écoutes Jérôme, quelles belles qualités ! cela me fait penser au livre de Charles Pépin, "la rencontre", pas encore lu mais j'ai bcp aimé ses interviews ! bises et à bientot ! amitiés de Catherine et Pierre
J'ai adoré découvrir l'étymologie du mot exister racontée par Charles Pépin. Ex-istere : sortir de (soi), se manifester (à l'autre), se montrer (à l'autre). Et j'ai pris beaucoup de plaisir à écouter Charles Pépin notamment dans cette émission de France Inter.
J'y ai retrouvé des thèmes de discussions que nous avions presque
obsessionnellement avec Jean-Marc sur notre monde en panne d'interaction, en rupture d'interaction où nous "oublions qu'il y a d'autres vies que la notre". Voilà qui résonne douloureusement avec la période. Merci Catherine pour cette découverte.
mais que c'est bon de te lire....à la fin j'en avais les larmes aux yeux...ahhh les voyages et les rencontres magiques que c'est nourrissant. Un jour j'ai rencontré quelqu'un alors que j'étais en plein milieu du Pacifique à rejoindre la Patagonie, en voilier... cette rencontre s'est faite par radio, nous (mon ex mari et moi) étions seuls sur un tout petit bateau depuis des jours en mer et paf...comme par magie nous avons eu l'opportunité de discuter quelques minutes par jour avec un vieux bonhomme qui traversait lui aussi l'océan et se lançait le défi d'aller passer le cap horn...c'était incroyable de pouvoir parler avec quelqu'un sur notre vieux poste de radio grandes ondes au milieu de cette immensité,je me rappelle il y avait un albatros majestueux qui tous les jours faisait un grand tour au dessus de nous...ahhh les voyages...que c'est BON...MERCI je continue à te lire avec bcp de plaisir...La bise à vous deux
Merci Sandra. Les rencontres du voyage sont incroyables. Elles nous attendent au détour du chemin et sont comme des cadeaux de la vie. Magnifique l'Albatros. Je t'embrasse
Merci pour ces belles rencontres que tu nous racontes si joliment Jerôme.
Je me suis arrêté au milieu du texte et j’ai repensé, ou plutôt j’ai revisité, j’ai revécu, ce moment privilégié qu’on a partagés tous les trois avec Jean-Marc dans, ce petit restau de Levallois, Le Petit Tonneau. Je n’avais jamais rencontré Jean-Marc avant mais c’était exactement comme ta rencontre avec ce boulanger, avec ce jardinier... un moment unique où tu n’as pas de temps à perdre en manières de découverte et en précautions oratoires, où tu te dois d’aller tout de suite à l’essentiel et au plus profond. C’était tellement évident et facile. Comme si on se connaissaient tous les trois depuis l’enfance, comme si on avait fait les mêmes colos, été dans les mêmes classes et dragué les mêmes filles, comme si on s’était (forcément) un peu perdus à l’orée de l’âge adulte pour mieux se retrouver plus tard.. C’était un moment lumineux, suspendu, un de ces éclats de vie auxquels Jean-Marc faisait référence et qu’il a peut-être revécu avant de partir...
Merci pour ces belles réflexions que tu veux bien partager avec nous.
Merci Alain. J’ai eu la même sensation et Jean-Marc aussi. Ce déjeuner était délicieux à tous égards. Nous nous retrouvions après 20 ans de vie d’adulte, comme si nous nous étions connus enfants, à l’âge où on est sans filtre. Je t’embrasse
Wahou, quelle beau récit mon frère, on en redemande, raconte encore, je deviens accro à tes posts. Bisous
Merci ma sœur. Je t’embrasse fort.
Superbe texte une belle invitation aux vaoyageset aux rencontres. bravo mes amis
Merci Pierre
ces rencontres arrivent car tu observes et tu écoutes Jérôme, quelles belles qualités ! cela me fait penser au livre de Charles Pépin, "la rencontre", pas encore lu mais j'ai bcp aimé ses interviews ! bises et à bientot ! amitiés de Catherine et Pierre
J'ai adoré découvrir l'étymologie du mot exister racontée par Charles Pépin. Ex-istere : sortir de (soi), se manifester (à l'autre), se montrer (à l'autre). Et j'ai pris beaucoup de plaisir à écouter Charles Pépin notamment dans cette émission de France Inter.
https://www.youtube.com/watch?v=YPMnJOXhvVc
J'y ai retrouvé des thèmes de discussions que nous avions presque
obsessionnellement avec Jean-Marc sur notre monde en panne d'interaction, en rupture d'interaction où nous "oublions qu'il y a d'autres vies que la notre". Voilà qui résonne douloureusement avec la période. Merci Catherine pour cette découverte.
Ah, merci Catherine. Je regarderai cela. Bisous
Il est magnifiquement doux ce texte Jerome. Merci pour ces mots partagés. Merci pour l’émotion que tu m’offres.
Merci Anne-Cécile. Cela me touche.